Cépage : Pinot Noir

Localisation : Le domaine possède environ 7 « ouvrées » (30 ares) dans les Verroilles, plus une ouvrée dans les Richebourg, juste en dessous du Cros Parantoux (soit un total d'un peu plus de 34 ares). L'exposition dominante est l'est, et les vignes présentent la caractéristique d'être plantées dans le sens nord-sud - une protection durant les années chaudes. C'est, globalement, un site plutôt frais.

Vignes : Planté au cours des années 50, ce vignoble de grand cru produit régulièrement de petits raisins, exemples types de « pinot fin ». Il n'est pas spécialement précoce et aime prendre son temps pour mûrir ; une caractéristique que l'on retrouve également en tonneau, une fois le vin fait ! Les raisins montrent un bel équilibre sucre-acides, certainement à l'origine du caractère de cette appellation.

Vinification : Élevage: Ce vin réagit très bien au fût neuf, qu'il domine complètement. Il est donc régulièrement mis dans des tonneaux neufs issus des forêts de Tronçais et Bertranges. On en devine rapidement la profondeur et la finesse, mais c'est un vin qui est fréquemment assez timide au cours des premiers mois d'élevage. Il a besoin d'encouragements pour s'exprimer (une aération, par exemple). Vinification: Le Richebourg a besoin de très peu d'artifices pour s'exprimer. Pas de pigeages ou de contrôle de température intempestifs ; la vinification suit les préceptes généraux du domaine, ni plus ni moins. Le plus important est d'obtenir des raisins mûrs, ce qui n'est pas trop difficile compte-tenu des faibles rendements.

Richesses organoleptiques : Le Richebourg est un vin « Grand Siècle » : la colonnade du Louvre, le château de Versailles. Il impressionne par sa finesse, sa longueur et ses sensations délicates qui se renouvellent longtemps. Pas un élément plus haut que l'autre, ce qui permet d'apprécier toutes ses notes aromatiques et gustatives. C'est la force et la subtilité faites vin.

Travail de la vigne : Agriculture raisonnée

Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.

Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !