Cépage : Pinot Noir
Localisation : 40 ares environ, dans le lieu-dit "en champs”, situé au nord de la commune, au dessus de la route des grands crus. Le sol de ce terroir pourrait certainement prétendre à une appellation premier cru ; mais l'emplacement est un peu tardif : ce n'est pas l'orientation qui est en cause, elle est des plus classiques (vers l'est), il faut plutôt incriminer la combe de Lavaut (magnifique cirque calcaire qui mène aux hautes-côtes), qui rafraîchit le climat et explique donc ce classement un peu sévère.
Vignes : Issues de plusieurs petites parcelles contigües dont certaines très vieilles et d'autres d'âge moyen. Les raisins sont également de grosseur moyenne. L'acidité n'est habituellement pas très élevée mais c'est une vigne plutôt tardive.
Vinification : Élevage: C'est un vin qui supporte bien le fût neuf et qui évolue lentement. Vinification: Peu interventionniste, il y a déjà une belle amplitude naturelle et il ne faut pas favoriser l'agressivité.
Richesses organoleptiques : Ce Gevrey-Chambertin est un vin solide. Assez avenant au départ avec ses arômes qui évoquent la griotte, c'est néanmoins un vin costaud, de caractère. Il n'est pas agressif mais il en impose!
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien