Cépage : Chardonnay, Pinot Blanc
Localisation : À 300 mètres des Échezeaux, encore situé sur la commune de Flagey-Echezeaux à une altitude de 380 mètres, son exposition nous a toujours fait rêver : en pente douce, s'inclinant doucement vers l'est/sud-est, un terrain maigre... Bien sûr, l'altitude est plus élevée (de l'ordre de 120 à 130 m au dessus du village de Vosne) mais un tapis de cailloux favorise une forte réverbération. La surface totale est de 3,5 ha.
Vignes : Plantée au début des années 90, la vigne s'est maintenant bien enracinée et doit puiser profond pour aller chercher ses nutriments. Le cycle de végétation est plus long : départ en même temps, voire légèrement plus précoce et maturation plus longue, avec une vendage décalée de quelques jours par rapport aux vignes de la côte. Nous y récoltons des raisins toujours très mûrs mais avec une forte acidité naturelle ! Le niveau alcoolique reste raisonnable puisque les raisins titrent en général entre 12° et 12,5° d'alcool potentiel, ce qui au total produit un vin frais et facile à boire.
Vinification : Une fois la fermentation alcoolique terminée, l'élevage est à la fois lent et rapide : le vin s'exprime bien rapidement mais si l'on veut préserver sa richesse, il faut prendre son temps pour la mise en bouteille. Nous ne filtrons pas en effet (ce qui est très rare pour du blanc) et le vin a donc besoin de temps pour sédimenter. Vinification traditionnelle puisque la fermentation alcoolique se déroule en fûts, avec bâtonnage régulier. La lenteur de fermentation est encouragée pour favoriser la richesse du vin.
Richesses organoleptiques : Bon prince, il échappe par son originalité aux caractères génériques de son appellation. Ses arômes généreux, fréquemment exotiques, sa fraîcheur en bouche et sa minéralité sont remarquables.
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien