Cépage : Pinot Noir
Localisation : À mi-chemin entre Vosne et Nuits St Georges, comme le Nuits Boudots, idéalement situé en partie basse du coteau (la plus noble) et orienté vers l'Est ; le sol y est assez fin, voire sableux sur le dessus de la parcelle. Le nom de la parcelle fait écho à un tas de cailloux, qui existe toujours aujourd'hui, le sol ayant dû être dépierré pour devenir plus cultivable.
Vignes : La vigne est dans la force de l'âge et de la qualité puisqu'elle a été plantée en deux campagnes entre 1965 et 1972. Elle donne des raisins qui mûrissent très tôt et qu'il faut se dépêcher de ramasser avant qu'ils ne s'abîment. L'acidité y est pourtant étonnante et confère son caractère bien trempé au vin.
Vinification : Élevage: L'évolution est lente, parfois un peu trop. Ce vin qui a beaucoup d'éléments pour plaire met du temps à se « trouver », à s'intégrer. Le fût neuf le marque longtemps avant de se fondre. La mise en bouteille interviendra donc tardivement. Vinification: Elle doit être prudente car il ne faut pas trop en faire, le vin deviendrait trop agressif. Il faut en général utiliser les techniques qui privilégient la rondeur.
Richesses organoleptiques : Il a une personnalité bien affirmée : des arômes puissants, parfois sauvages ; une acidité appuyée, qui lui confère une fraîcheur envoûtante ; une belle rondeur. En bref, un vin intense qui a énormément d'atouts pour plaire.
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien