Cépage : Pinot Noir
Localisation : Au pied de la Tâche et des Malconsort, dans un sol un peu plus profond et argileux, nous avons la chance de disposer de deux parcelles pour un total de deux ha. Orienté classiquement à l'Est et bien alimenté en eau, c'est une vigne assez "solaire" qui ne compte pas parmi les parcelles tardives.
Vignes : Les années de plantation sont assez différentes : fin des années 50 pour l'une, courant des années 70 pour l'autre. La partie la plus vieille est presque la plus productive et donne des raisins assez volumineux et cylindriques. L'équilibre sucres-acides y est excellent. La partie la plus jeune donne des raisins plus petits, voire parfois à petits grains, mais plus mûrs et moins structurés.
Vinification : Élevage: L'évolution en fût dépend beaucoup des millésimes ; cela reste en général un vin que l'on peut "deviner" assez vite et qui donne une idée rapide du caractère général d'une année. Vinification: La finesse est acquise et la vinification doit là être un peu plus extractive pour pousser le vin dans ses retranchements. Il y aura donc plus de pigeages et des températures de cuvaison un peu plus élevées.
Richesses organoleptiques : Beaucoup de finesse et d'élégance pour ce vin très typique de l'appellation Vosne Romanée. La plénitude et le charme sont réunis là pour un vin qui n'en impose pas comme les super grands crus que sont les Brulées et le Cros Parantoux mais qui se laisse facilement approcher et vous séduit vite.
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien