Cépage : Pinot Noir
Localisation : Où quand Vosne exerce son influence au delà de ses frontières. Le Nuits Boudots est en effet l'appellation la plus au Nord de Nuits St Georges et voisine avec le Vosne Malconsorts. Idéalement situé en partie basse du coteau (la plus noble) et orienté vers l'Est, cette appellation bénéficie d'un sol assez fragmenté et à la profondeur moyenne. Notre parcelle fait environ un hectare. Sur le haut de la parcelle, la pente est assez forte et a necessité une protection contre le ravinement.
Vignes : La vigne commence a être assez âgée puisqu'elle a été plantée pour moitié au début des années 50 et pour l'autre moitié au milieu des années 60. Les raisins sont à très petits grains, concentrés. Ils mûrissent très bien et résistent à la pourriture les années où elle se manifeste.
Vinification : Élevage: L'évolution est harmonieuse et plutôt précoce. En fût, c'est un vin qui montre le millésime sous son meilleur jour. Il supporte par ailleurs très bien le fût neuf, en particulier le Tronçais. Vinification: Des raisins toujours bien mûrs qui donnent des vins ronds et pleins. Leur concentration fait que peu d'interventions au-delà de ce qui est couramment pratiqué au domaine sont nécessaires.
Richesses organoleptiques : Un vin très typique de l'appellation. Vosne Romanée : rondeur, enveloppe charnue, structure discrète mais efficace. Sa grande maturité et son équilibre offre un démenti à la réputation d'austérité des Nuits.
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien