Cépage : Pinot Noir
Localisation : Elle fait partie des rares corton rouges exposés plein sud, avec une vue magnifique sur Beaune. C'est une petite parcelle (19 ares), avec une pente notable, possédant de nombreux graviers et cailloux calcaires, certains gros, y compris en profondeur. À noter la présence de chailles (éponges fossilisées non calcaires).
Vignes : Des pinots fins, plantés en 59-60.
Vinification : Élevage: Le vin est plutôt ouvert au départ et ne semble pas nécessiter un long élevage. Il absorbe bien le fût neuf, plutôt de grains fins. Vinification: Peu interventionniste pour l'instant... On peut imaginer dans le futur une vinification plus poussée, pour que le vin acquière un peu plus de structure mais il ne faut pas que ce soit aux dépens du charme.
Richesses organoleptiques : La Vigne au Saint représente le versant riant de l'appellation Corton : un vin profond et facile en même temps, avec beaucoup de charme. Est-ce à cause de son exposition plein sud ? Si le terroir était si facile à expliquer, cela se saurait... Il a en tout cas du charme à revendre et cache bien sa structure, pourtant réelle.
Travail de la vigne : Agriculture raisonnée
Historique : Le Domaine trouve son origine au début du siècle dernier lorsque Étienne Camuzet, vigneron à Vosne-Romanée et député de la Côte-d'Or de 1902 à 1932, commença à agrandir son domaine et sélectionner des vignes dont la réputation et la situation lui paraissaient particulièrement intéressantes. Il fut le dernier propriétaire du Château du Clos Vougeot avant de le céder à la Confrérie des Chevaliers du Tastevin. La fille d'Étienne Camuzet, Maria Noirot, hérita de ses vignes, mais n'ayant pas d'enfants à sa mort en 1959, elle légua le domaine à Jean Méo, son plus proche parent, qui travaillait à l'époque au cabinet du Général de Gaulle. À partir de 1985, le Domaine se mit à vendre sous son nom, directement à la propriété. Après 1988, Jean Méo reprit progressivement l'exploitation directe des vignes, au fur et à mesure du départ en retraite des métayers (actuellement, 2,5 ha sont encore en métayage). Cette gestion n'était plus possible depuis Paris, il lui fallait revenir en Bourgogne. Ce fut Jean-Nicolas Méo, fils de Jean Méo, qui s'en chargea à partir du début de l'année 89 et qui maintenant assure la gestion et l'exploitation du Domaine. Il est épaulé dans cette tâche, principalement pour la partie viticulture, par Christian Faurois, lui-même ancien métayer ayant choisi de se consacrer à l'ensemble du Domaine.
Les plus du domaine : Une réputation qui n'est plus à faire, avec des scores incroyables dans les plus grandes revues mondiales !
Le pdf a bien